Esther Laforce (M.S.I.)
Ève Lagacé (M.S.I.)
evelagace@gmail.com
Karine Lamy (M.S.I.)
karine.lamy@gmail.com
Christiane Melançon (M.S.I.)
christiane.melancon@umontreal.ca
Si nous vous disons «qu'elle constitue le plus grand centre de production sonore adaptée» au Québec, «qu'elle a le contrôle de la Radio francophone des non-voyants» et que son slogan est «La voix de l'écrit», cela vous dit-il quelque chose? Eh! bien, il s'agit de La Magnétothèque, un organisme sans but lucratif qui a à coeur les besoins des personnes aveugles ou malvoyantes.
Parler de La Magnétothèque, c'est parler du SQLA, c'est-à-dire du Service québécois du livre adapté qui est, depuis avril 2005, sous la responsabilité de la Grande Bibliothèque du Québec (GBQ). La Magnétothèque est désormais un centre de production de documents sonores adaptés. Elle travaille conjointement avec l'Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB), ce dernier assurant la partie braille du SQLA.
Comprendre les liens de La Magnétothèque avec cette structure n'a pas été facile, mais grâce à la patience de madame Chafika Hamdad, bibliothécaire responsable de la diffusion des livres audio à la GBQ, avec qui nous avons discuté longuement, nous sommes maintenant en mesure de comprendre l'importance et les subtilités de cet organisme et de les partager avec vous.
La mission de La Magnétothèque est «de rendre l'imprimé accessible sous forme sonore à ceux et celles qui ne peuvent lire à cause d'un handicap visuel, physique, perceptif ou à cause d'un contexte éducationnel ou sociétal» (La Magnétothèque, 2005.) À cet effet, La Magnétothèque a pour objectif d'être un partenaire reconnu dans la mise en place de la numérisation du livre adapté et de poursuivre le développement des liens de collaboration avec la francophonie nord-américaine et internationale.
Fondée en 1976 par André Hamel, lui-même ayant perdu la vue lorsqu'il était étudiant, La Magnétothèque répondait alors exclusivement à des besoins éducationnels et pédagogiques. La création de La Magnétothèque avait mijoté dans la tête de Monsieur Hamel lors de son passage aux États-Unis, où il faisait appel à la société Recording for the Blind & Dyslexic pour ses propres besoins.
Au cours de la période estivale de ses premières années de fonctionnement, La Magnétothèque fut amenée à réaliser l'enregistrement de romans. Cette activité lui attira une nouvelle clientèle, plus grand public. Un changement de mandat s'ensuivit, qui se rapprocha dès lors de la mission actuelle de l'organisation.
Vers la fin des années 90, le ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCCQ) débuta des travaux visant à définir qui serait le maître d'oeuvre dans le domaine du livre sonore et quel organisme devrait être en charge de la diffusion. Avec la création d'un guichet unique pour les services aux abonnés, le MCCQ et les milieux associatifs voulaient éviter la duplication et offrir un meilleur service. Des concertations et des consultations ont alors été tenues: qui tiendra les rênes de ce service? L'INLB, La Magnétothèque, la future GBQ ou les bibliothèques publiques?
En 1998, une entente pour la création d'un «Guichet unique du service du livre adapté» est signée, ce qui amena, en 2001, la création officielle du Service québécois du livre adapté (SQLA). Ce service, regroupant les activités de diffusion de La Magnétothèque et l'INLB, exista en tant qu'organisme transitoire avant son intégration à la GBQ lors de son ouverture en 2005, signifiant ainsi le transfert du
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SQLA. Suite à cette réorganisation, la production est devenue le seul rôle de La Magnétothèque puisque la diffusion et les tâches bibliothéconomiques sont maintenant prises en charge par la GBQ.
Depuis son intégration à la GBQ, la définition de la clientèle du SQLA a été modifiée. Ainsi, avant le transfert, tout nouveau client devait attester de façon officielle son handicap, habituellement par l'entremise d'un spécialiste. Maintenant, les termes ont été assouplis afin de desservir «tous les Québécois ayant une déficience visuelle» (Bibliothèque nationale du Québec, 2005). Il est aussi à noter qu'une clientèle possible pour ce service est constituée des «handicapés de l'imprimé». Cette catégorie comprend les personnes qui souffrent d'un handicap physique faisant en sorte qu'elles ne peuvent pas manipuler un livre (par exemple, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ou de la sclérose en plaques), les personnes dyslexiques, celles qui éprouvent des problèmes de compréhension ou qui souffrent de déficiences temporaires (par exemple, un patient hospitalisé qui aimerait se divertir).
Le centre de production de La Magnétothèque, situé sur le boulevard René-Lévesque à Montréal, possède peu d'employés (environ une vingtaine), mais il réussit à fonctionner grâce à un immense réseau de bénévoles. Ils sont ainsi plus de 350 à s'occuper de la production et de certaines tâches de bureau.
Chaque bénévole est formé pour la technique, la voix ou l'annotation. Une fois la formation terminée, les bénévoles fonctionnent selon un horaire préétabli et sont jumelés en paires. Pour souligner l'importance du travail des bénévoles, le prix Raymond-Charrette est remis chaque année au bénévole s'étant le plus illustré dans son domaine.
La collection du SQLA représente environ 2% de la collection globale de la GBQ (Hamdad, 2004), soit environ 23.000 documents comprenant aussi bien des documents en braille que des documents sur cassettes analogiques ou sur support numérique. La partie de cette collection qui provient de La Magnétothèque est composée de plus de 8000 titres sur bandes magnétiques en format analogique et de 300 titres en format numérique sur support CD. Environ 60 à 70% de ces titres sont des romans et 30 à 40% sont des documentaires, la collection comprenant par ailleurs 13 titres de périodiques sonores (Bibliothèque nationale du Québec, 2005). Cette collection s'enrichit chaque année d'environ 600 nouveaux titres sonores. La Magnétothèque produira désormais les documents demandés par le SQLA.
Étant donné l'intégration de La Magnétothèque à la GBQ, la Politique de développement des collections pour les livres adaptés est maintenant celle du SQLA. L'objectif de cette politique est essentiellement de définir les différentes collections et d'assurer une cohérence dans leur développement. Les différents critères utilisés pour le choix des documents y sont énumérés. Ils correspondent, de façon générale, aux critères de sélection que l'on retrouve dans une bibliothèque publique. Notons cependant que ce choix est aussi fait en fonction de l'adaptabilité des documents pour l'enregistrement sonore et pour le braille. En effet, comme le souligne Chafika Hamdad, certains livres ne se prêtent pas bien à ce transfert: «Un contenu trop visuel peut constituer un obstacle à l'adaptation du livre; les ouvrages pratiques, presque tous les ouvrages d'art ainsi que ceux de référence - les dictionnaires notamment - figurent parmi les titres difficilement ou non adaptables» (Hamdad, 2004).
Deux autres éléments de cette politique sont aussi importants à souligner: les documents acquis sont principalement de langue française et la littérature québécoise est privilégiée. Madame Hamdad expliquait, en effet, qu'il existe déjà beaucoup de livres adaptés de langue anglaise et qu'il n'est donc pas nécessaire pour La Magnétothèque de produire des ouvrages dans cette langue. Cependant, le SQLA prévoit a possibilité de prêts entre bibliothèques pour les documents en langue étrangère.
En 1997, un amendement est intervenu à la Loi sur le droit d'auteur, permettant ainsi aux bibliothèques offrant des services aux personnes ayant un handicap visuel de reproduire des documents «en médias substituts». La Magnétothèque ne contrevient donc pas à cette loi lors de l'enregistrement des documents.
Étant donné que les livres acquis doivent être adaptés et enregistrés, le traitement des documents s'en trouve fortement allongé. Le livre est d'abord acheté en librairie en deux exemplaires, puisque deux personnes travaillent toujours en même temps sur un même titre: le narrateur et le moniteur, c'est-à-dire la personne qui supervise la lecture et l'enregistrement. Les exemplaires achetés sont ensuite annotés. Ces annotations concernent les parties du livre qui seront lues et celles qui ne le seront pas, comme les images et certaines notes de bas de pages. Le livre est alors prêt à être enregistré par les bénévoles.
Le délai de production pour l'enregistrement d'un best-seller est en général de un à deux mois, mais peut parfois s'étendre à près d'un an. Une liste de priorités peut être établie lorsque trop de titres sont en attente. Il est aussi déjà arrivé que La Magnétothèque s'entende
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avec un éditeur pour avoir le manuscrit d'une oeuvre un mois avant sa parution, ce qui permet de rendre le livre disponible sur cassette au moment de sa sortie en librairie. C'est ce qui s'est produit par exemple lors de la parution de la biographie officielle de Céline Dion, qui a pu être lue en deux semaines, au courant du mois précédant sa sortie en librairie.
Une fois le livre lu et enregistré, le document sonore est catalogué, classifié et rangé sur les tablettes de l'entrepôt. Le traitement intellectuel du document consiste essentiellement en l'indexation par sujets, le système de classification étant un système maison correspondant à un ordre séquentiel et alphanumérique. Signalons qu'à La Magnétothèque, et maintenant au SQLA à la GBQ, l'entrepôt de documents n'est pas en accès libre pour les usagers; il n'est donc pas nécessaire que les documents soient classés par sujets et par auteurs sur les tablettes. Notons enfin que la notice du document se retrouve dans le catalogue du SQLA, distinct du catalogue IRIS, mais à partir duquel on peut aussi voir les notices. Il est accessible à partir du portail de la GBQ.
Le service de prêt des documents produits par La Magnétothèque est maintenant assuré par le SQLA. Le prêt est disponible sur demande, au comptoir, au téléphone ou par courriel ou selon un profil prédéterminé par l'abonné. Dans ce dernier cas, l'abonné reçoit, par la poste ou au comptoir de services de la GBQ, des titres qui correspondent à ses intérêts et ce, sur une base automatique et régulière. Le service postal est gratuit en vertu d'une entente avec Postes Canada.
Un des changements importants qu'a subi le service du prêt depuis l'intégration du SQLA à la GBQ est le changement du mode de diffusion. Auparavant, à La Magnétothèque, le prêt de livres-cassettes se faisait sur demande, c'est-à-dire que le service de duplication produisait autant de copies qu'il y avait de demandes pour un même titre. Lorsque l'usager avait terminé l'écoute de son document, il retournait ses copies, lesquelles étaient effacées. Les avantages d'un tel fonctionnement étaient importants: il assurait une durée de vie plus longue aux documents originaux et permettait aux usagers de ne pas attendre le retour d'un document pour pouvoir le consulter. On comprendra que cela était particulièrement avantageux dans le cas d'ouvrages très en demande comme les best-sellers et les nouveautés. La GBQ a cependant choisi de ne pas procéder ainsi et de prêter les bandes originales, notamment à cause de la venue du numérique, qui remplacera progressivement l'analogique et qui assure une durée de vie plus longue aux documents sonores.
Le grand avantage du transfert à la GBQ du guichet unique pour le livre adapté est certainement l'amélioration de l'offre de services pour les équipements informatiques adaptés aux personnes handicapées. Le SQLA offre aujourd'hui, entre autres choses, des logiciels de transcription en braille, de synthèse vocale et de grossissement d'écran, un poste multimodal équipé d'un afficheur braille, des numériseurs, des lecteurs de livres parlés et une télévisionneuse. On offre aussi de l'aide pour l'utilisation de ces appareils (Bibliothèque nationale du Québec, 2005). Ce sont autant de services que La Magnétothèque n'était pas en mesure d'offrir auparavant.
Enfin La Magnétothèque continue d'offrir, depuis 1985, un service radiophonique de lecture des quotidiens via la Radio francophone des non-voyants (RFNV). Ce service est assuré par des bénévoles qui font la lecture, tous les matins de 7h00 à 11h00, de certaines rubriques importantes des quotidiens, des éditoriaux, des chroniques et des reportages. Ce service est accessible sur le Web ou par un signal radio distribué sur le câble, partout au Québec. Ce bloc de quatre heures est diffusé en reprise toute la journée, 24 heures sur 24.
Les premières adaptations de l'écrit au sonore utilisaient l'enregistrement analogique sur cassette audio, un mode d'accès intéressant mais linéaire qui ne permettait pas facilement l'accès à un chapitre ou à une section spécifique d'un document. Cependant, avec les dernières améliorations techniques relatives à la prise de son, les diverses opérations de numérisation permettent maintenant la multiplication des prises d'accès sur un texte autrement linéaire.
Depuis l'été 2004, La Magnétothèque a procédé au passage en mode numérique en trois temps:
1. Numérisation de toutes les cabines d'enregistrement et formation des bénévoles au nouveau format (étape complétée depuis octobre 2004);
2. Production des livres en format numérique et adaptation de l'équipement au service de duplication des titres (en cours);
3. Transfert des enregistrements sur bandes magnétiques en format numérique pour l'archivage (étape qui sera complétée d'ici 2008).
Cette transformation des étapes d'enregistrement et de duplication en mode numérique a été rendue possible grâce au consortium et à la norme DAISY (Digital Audio Information System), élaborée en Suède, et qui consiste à développer un logiciel d'enregistrement numérique pour les bibliothèques de «livres parlés». DAISY regroupe des normes multimédias internationales élaborées à la suite des efforts du W3C, l'organisme de normalisation du Web. DAISY applique les normes du XHTML et du XML (pour la navigation par structures), de même que SMIL (Synchronized Multimedia Integration Language) pour la synchronisation du texte et de l'audio. Elle est compatible avec les fichiers MP3, lesquels sont utilisés pour enregistrer les données audio à l'aide du logiciel Studio-pro, et
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assure la conformité et l'interopérabilité des équipements, tant en ce qui concerne les outils de production que les documents et les systèmes de lecture de livres structurés.
À La Magnétothèque, un même titre peut être lu par trois ou quatre bénévoles différents. Cette façon de procéder accélère la livraison du livre, certes, mais nécessite aussi des procédures d'enregistrement uniformes. Les intonations verbales (exclamations, interrogations, pauses) sont respectées par les lecteurs qui évitent cependant la dramatisation vocale des personnages. En effet, une voix pourrait être interprétée différemment par un autre narrateur, ce qui créerait une certaine confusion. D'autre part, chaque unité structurelle du texte (chapitre, sous-chapitre, section, page) étant nommée, l'usager dispose des repères formels nécessaires à la compréhension d'un texte. Les cabines de La Magnétothèque sont occupées à 80%, ce qui permet 27.000 heures de lecture par année.
Et du côté du lecteur? L'outil utilisé pour le décodage des fichiers MP3 produits par La Magnétothèque ainsi que par la majorité des organismes dédiés à l'enregistrement pour les malvoyants a été conçu par la compagnie québécoise VISUAIDE. L'appareil se nomme Victor et a été adapté pour relever la structure du livre, ce qui rend possible une lecture en six niveaux hiérarchiques.
L'appareil comprend des fonctionnalités qui mentionnent au lecteur la position et le temps global de lecture parcouru et à effectuer. Il est aussi possible d'insérer jusqu'à 100 signets. Cet appareil peut fonctionner conjointement avec le logiciel Victor Soft, qui permet l'écoute d'un livre numérique DAISY à l'ordinateur.
Sur le plan du confort de la lecture, Victor dispose de plusieurs fonctionnalités intéressantes. Tout d'abord, il permet d'ajuster l'intensité vocale et de varier la tranche de fréquences dans lesquelles on veut entendre le texte. La vitesse d'émission est modulable: on peut passer d'un registre lent à un registre accéléré, très difficilement audible pour le commun des mortels. Le plus surprenant est que ce type de lecture en accéléré est souvent le mode privilégié chez l'usager malvoyant. Ce n'est donc plus pour le plaisir des sons mais pour le plaisir de savoir que ce type de lecture est utilisé, un peu comme la lecture rapide des voyants.
En tant que OSBL constitué en vertu de la Loi sur les corporations canadiennes, La Magnétothèque bénéficie de subventions gouvernementales et est tenue de diffuser son rapport annuel.
L'organisme survit grâce à deux sources de financement. Il reçoit une subvention du MCCQ qui lui octroie annuellement 439.000$ (subvention non majorée depuis 1995). Exceptionnellement, en cette année d'intégration à la Grande Bibliothèque, on lui a versé un supplément de 263.400$ pour la modernisation des équipements et 175.000$ pour le transit des activités de diffusion vers la GBQ.
La seconde source de financement provient des collectes de fonds planifiées par le Bureau des gouverneurs. Mis sur pied en 2002, celui-ci a pour but de créer un fonds de financement en vue de permettre le développement et le maintien de La Magnétothèque. Il s'occupe ainsi de la planification de dons individuels ou corporatifs et des activités de financement telles que les ventes de services et le Marathon de lecture.
La Magnétothèque propose également ses services aux entreprises. Elle réalise ainsi des productions sonores pour les rapports annuels, les documents de formation et d'information et les bulletins mensuels pour les entreprises voulant rendre disponibles ces documents à ses employés, clients, partenaires et actionnaires ayant un handicap visuel ou n'ayant tout simplement pas le temps de lire tous les documents qu'ils reçoivent.
Afin de répondre aux besoins du grand public, La Magnétothèque a conclu une entente avec les Éditions Stanké pour la vente de livres sonores. Ainsi, elle distribue les livres sonores de la collection «Coffragants» et les vend à toute personne qui en fait la demande. Cette vente de livres sonores représente une source de financement non négligeable pour La Magnétothèque.
Malgré l'exploitation qu'elle fait de son expertise en enregistrement de livres audio et malgré la diffusion de sa mission et de ses besoins, La Magnétothèque vit une situation précaire. Elle espère toujours une révision à la hausse de sa subvention du MCCQ, qui n'a pas été annexée au coût de la vie depuis dix ans.
La Magnétothèque a su par le passé faire preuve de leadership pour assurer le bon fonctionnement de ses services, s'adapter aux particularités de sa clientèle et pallier aux manques de ressources.
Suite à l'intégration à la GBQ, le volet «diffusion» a été pris en charge par celle-ci. La Magnétothèque reste donc maître des activités de mise en valeur qui lui sont propres et originales, pour continuer à se faire connaître comme service particulier.
Par sa mission sociale, La Magnétothèque est un service qui a toutes les chances de durer. Elle offre des activités et des services particuliers à une clientèle ayant des besoins spécifiques qui ne sont pas pris en charge par les bibliothèques publiques traditionnelles. Toutefois, avec le transfert des collections et de la portion «diffusion» vers la Grande Bibliothèque, ces services jouissent d'une plus grande visibilité, ce qui facilitera sûrement le contact avec la clientèle aveugle et malvoyante,
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qui semble très difficile à cerner. Cela permettra aussi à la Magnétothèque de se concentrer sur la production de documents afin d'offrir un service qui réponde encore mieux à la demande.
Bibliothèque nationale du Québec. 2004. «Les ministres Philippe Couillard et Line Beauchamp annoncent la signature d'une entente sur la diffusion du livre adapté» (communiqué). 16 août.
Bibliothèque nationale du Québec. 2005. Service québécois du livre adapté. [www.bnquebec.ca/portal/dt/sqla/sqla.htm].
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Hamdad, C. 2004. «Coup d'oeil sur les collections du Service québécois du livre adapté», À rayons ouverts, no 61, pp.18 et 19.
La Magnétothèque. 2005. Bienvenue à La Magnétothèque. [www.lamagnetotheque.qc.ca].
Montpetit, Caroline. 2004. «Les documents pour aveugles seront regroupés à la Grande Bibliothèque», Le Devoir, 17 août, cahier A, p. 2.
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Service québécois du livre adapté. 2004. Politique de développement des collections. Montréal, Service québécois du livre adapté, 4 p.